Résumé du projet de stage
La théorie métabolique prévoit que le réchauffement climatique devrait avoir un impact important sur l’histoire de vie des organismes ectothermes, entraînant une accélération de leur rythme de vie dans les climats plus chauds. Des résultats obtenus dans notre équipe suggèrent que cette accélération thermique du cycle de vie se traduit par une altération de la dynamique de la longueur des télomères des individus dans les populations naturelles d’une espèce de lézard (Dupoué et al. 2022). Toutefois, un lien causal entre réchauffement climatique, vieillissement biologique et altération de l’histoire de vie des individus reste encore à démontrer. Ce projet de stage propose donc d’étudier les effets du réchauffement climatique sur la longueur des télomères, le stress physiologique et traits d’histoire de vie précoce du lézard vivipare en utilisant les données d’une expérience en conditions semi-naturelles dans le dispositif du Métatron terrestre (https://metatron.sete.cnrs.fr). Une poursuite en thèse sera possible en candidatant pour une bourse sur un sujet concernant l’étude de l’accélération du rythme de vie aux limites chaudes critiques.
Détails dans le document ci-dessous
Niveau du stage : Stage de master 2 de recherche ou équivalent avec gratification
Période du stage : Janvier-Février à Juillet-Août 2025 (6 à 8 mois)
Laboratoire d’accueil : Institut d’Ecologie et des Sciences de l’Environnement (IEES Paris), équipes Variabilité Phénotypique et Adaptation (VPA) et Ecophysiologie Evolutive (EPE)
Encadrants principaux :
Jean-François Le Galliard (CNRS) : galliard@bio.ens.psl.eu
Sandrine Meylan (Sorbonne Université) : sandrine.meylan@sorbonne-universite.fr
Collaborations :
Julien Cote (CNRS) : julien.cote@univ-tlse3.fr
Pierre de Villemereuil (EPHE) : pierre.devillemereuil@ephe.psl.eu