M2 – Biologie de la conservation


Étude comparative de la démographie de populations de Vipère d’Orsini

Encadrement par Thomas Tully dans notre laboratoire

Le stage consistera à exploiter et analyser les données CMR issues des différentes populations de vipères d’Orsini de la région PACA afin de réaliser une étude comparative des traits morphologiques, démographiques et écologiques entre les différentes populations. Les traits comparés incluront la morphologie et la reproduction mais aussi des estimations de structure de population et de survie. Les compétences qui seront mobilisées incluront la biodémographie, l’écologie des reptiles et les biostatistiques. Des compétences relationnelles seront également indispensables pour collaborer efficacement avec les partenaires du PNA. Ce stage sera enrichi par une participation à une session de suivi sur le terrain au printemps 2025, permettant d’étudier l’une des populations en milieu naturel. Ces interactions sur le terrain offriront l’occasion de découvrir l’articulation entre recherche scientifique fondamentale et actions de conservation appliquées dans le cadre du programme LIFE, dans un territoire où évoluent de nombreux acteurs.

Family common lizard

Postdoctoral Fellowship in Ecophysiology and Thermal Ecology

Paris Institute of Ecology and Environmental Sciences, Sorbonne Université with support from ANR project TIPEX

A postdoctoral / research assistant position at Sorbonne Université, Paris is offered to investigate physiological patterns of pace-of-life and senescence acceleration with global warming. The research will involve studies in natural populations of a reproductively bimodal lizard species across France. The postdoc will work in close collaboration with Jean-François Le Galliard and Sandrine Meylan. The successful candidate will be recruited by Sorbonne Université at Paris Institute of Ecology and Environmental Sciences for a 2 years long period starting ideally from February-March 2025

More details in the leaflet below !

M2 – Effets du réchauffement climatique sur l’accélération de la sénescence biologique tôt dans la vie chez un lézard


Résumé du projet de stage

La théorie métabolique prévoit que le réchauffement climatique devrait avoir un impact important sur l’histoire de vie des organismes ectothermes, entraînant une accélération de leur rythme de vie dans les climats plus chauds. Des résultats obtenus dans notre équipe suggèrent que cette accélération thermique du cycle de vie se traduit par une altération de la dynamique de la longueur des télomères des individus dans les populations naturelles d’une espèce de lézard (Dupoué et al. 2022). Toutefois, un lien causal entre réchauffement climatique, vieillissement biologique et altération de l’histoire de vie des individus reste encore à démontrer. Ce projet de stage propose donc d’étudier les effets du réchauffement climatique sur la longueur des télomères, le stress physiologique et traits d’histoire de vie précoce du lézard vivipare en utilisant les données d’une expérience en conditions semi-naturelles dans le dispositif du Métatron terrestre (https://metatron.sete.cnrs.fr). Une poursuite en thèse sera possible en candidatant pour une bourse sur un sujet concernant l’étude de l’accélération du rythme de vie aux limites chaudes critiques.

Détails dans le document ci-dessous

Niveau du stage : Stage de master 2 de recherche ou équivalent avec gratification

Période du stage : Janvier-Février à Juillet-Août 2025 (6 à 8 mois)

Laboratoire d’accueil : Institut d’Ecologie et des Sciences de l’Environnement (IEES Paris), équipes Variabilité Phénotypique et Adaptation (VPA) et Ecophysiologie Evolutive (EPE)

Encadrants principaux :

Jean-François Le Galliard (CNRS) : galliard@bio.ens.psl.eu

Sandrine Meylan (Sorbonne Université) : sandrine.meylan@sorbonne-universite.fr

Collaborations :

Julien Cote (CNRS) : julien.cote@univ-tlse3.fr

Pierre de Villemereuil (EPHE) : pierre.devillemereuil@ephe.psl.eu

Démarrage du projet ANR DIVCLIM

Coordonné par Olivier Lourdais du CEBC du CNRS, le projet ANR DIVCLIM s’intéresse aux mécanismes de diversification de la niche thermique et à la vulnérabilité aux changements climatiques des vipères par une approche mécaniste. Il se déroulera de 2024 à 2028 avec plusieurs partenaires français dont notre laboratoire.

Vipera aspis
Photograph by Mathias Dezetter

Une compréhension intégrée de la niche thermique est essentielle pour clarifier la base proximale de l’adaptation climatique passée et de la vulnérabilité actuelle des espèces. En utilisant le groupe monophylétique des serpents du genre Vipera (15 espèces) comme étude de cas, DIVCLIM traite ce défi, en abordant la diversification de leur niche thermique et la réponse aux facteurs de stress climatiques, en se concentrant également au niveau populationnel chez une espèce le long d’un gradient climatique en Europe
occidentale, afin de fournir une approche mécaniste innovante des facteurs de vulnérabilité des espèces au changement climatique.

Nous contribuerons dans ce projet à des travaux d’étude des microclimats et de modélisation mécaniste en collaboration avec Sylvain Pincebourde de l’IRBI à Tours, Olivier Lourdais et une équipe du CIBIO au Portugal.

Un projet de thèse dans notre équipe!

“Accélération du rythme de vie aux limites chaudes critiques : réponses comportementales et physiologiques au stress thermique chez un lézard” un projet de thèse sous ma responsabilité au sein de l’équipe VPA de iEES Paris.

Sujet proposé pour l’Ecole doctorale 227 de Sorbonne Université pour la campagne 2024 qui démarrera en avril 2024. Démarrage de la thèse en octobre 2024, contrat de trois ans avec option de monitorat pour donner des cours sur le campus de Sorbonne Université.

Dans ce projet, nous utiliserons des études comportementales et des manipulations de facteurs de stress thermique en conditions contrôlées pour mieux caractériser les patrons et les coûts de l’accélération du rythme de vie chez le lézard Zootoca vivipara. Nous étudierons notamment les seuils de sensibilité thermique au cours de deux étapes clés du cycle de vie à savoir pendant la croissance chez les lézards immatures et pendant la gestation chez les femelles adultes. Nous caractériserons aussi les réponses comportementales et physiologiques au stress thermique aigu lors de courtes expositions à des températures ambiantes élevées. Afin d’améliorer notre compréhension de ces processus, nous étudierons les mécanismes de régulation de la longueur des télomères et le stress oxydatif au cours d’expériences exposant des lézards immatures et des femelles gestantes à une accélération thermique de leur rythme de vie. En utilisant une approche écophysiologique intégrative, ce projet de thèse permettra d’améliorer notre compréhension des liens entre le stress thermique, l’accélération du rythme de vie, et les syndromes du vieillissement biologique.

Contactez moi pour plus de précisions, les candidatures pourront être déposées à partir d’avril sur le site de l’Ecole doctorale.

Nouveau projet ANR sélectionné !

Nous avons obtenu un nouveau financement du programme générique de l’ANR pour un Projet Collaboratif de Recherche entre notre laboratoire, l’ISYEB du Muséum National d’Histoire Naturelle, EDB à Toulouse, la SETE à Moulis à Toulouse et le CEBC à Chizé pour poursuivre nos travaux de recherche sur l’extinction des populations de lézards. Ce projet TIPEX s’intéressera plus spécifiquement aux points de bascule dans la plasticité du cycle de vie induite par le climat chez un lézard à reproduction bimodale en comparant la sensibilité thermique, les profils de sénescence et la démographie de populations ovipares et vivipares d’un lézard Européen. Démarrage prévu en janvier 2024 !

Does food help lizards restore their water balance ?

In most animals, tight regulation of water balance is critical for short-term survival and chronic disturbance of water balance regulation can further result in loss of performances and ultimately death or sub-optimal reproduction. One way by which animals can recoup water loss from skin evaporation, respiration and feces/urine production is by extracting water from their diet, a phenomenon known as “dietary water intake”. Intuitively, one might expect that animals will search for food, especially high water content diet, when drinking water is limited.Indeed some desert species are able to survive without drinking water by extracting the most water from their diet. Can species living in more temperate climates do the same ?

This is what we were looking for when we designed a clever laboratory experiment with Chloé Chabaud, now post-doctoral student in Tucson, Olivier Lourdais from CNRS Chizé and Georges A. Brusch from California State University at San Marcos. We manipulated food and water availability in the laboratory with adult male common lizards, a species usually found in wet habitats where free standing water is more and more limited to climate change. And contrary to our expectations, prey eating, even from a high quality diet, did not allow lizards to recoup evaporative water loss. Although food intake was critical for body condition maintenance during a chronic water deprivation, plasma osmolality – a marker of physiological dehydration – was similarly high in water deprived lizards with our without food.

Georges A. Brusch

This study adds to a growing number of experiments and field observations suggesting that many carnivorous reptiles have a net dietary water intake rate close to zero either because digestions uses a lot of water or because foraging activities increase water loss rates. This is rarely accounted for in mechanistic models of the energy and water budget of these species, and suggest that many reptiles will be highly dependent on free water drinking when rainfall and moisture conditions are more challenging.

Find out more here: Chabaud , C., Brusch, G. A., Pellerin, A., Lourdais, O. and Le Galliard, J.-F. (2023). Prey consumption does not restore hydration state but mitigates the energetic costs of water deprivation in an insectivorous lizard. J. Exp. Biol. 226 , jeb246129. https://doi.org/10.1242/jeb.246129

And the Inside JEB summary: https://doi.org/10.1242/jeb.246568

Microclimates: physical bases, modelling and characterization in ecology

This 2023 AnaEE France Summer School, organized by myself with 5 specialist teachers from CNRS and INRAE, will take place from September 25 to 29, 2023 at the Jardin du Lautaret as part of the training activities of the national infrastructure AnaEE France. The training is particularly aimed at PhD students, post-doctoral fellows and young researchers wishing to learn and deepen their knowledge on the physical bases, mechanistic and statistical modeling, and the ecological consequences of microclimates. It will consist of a series of lectures to cover theory and concepts, and practical courses with local speakers to conduct field measurement campaigns, analyze data and use modeling tools.


Registration is open until June 30, 2023 – about 25 places available with accommodation and training costs covered!

Contact: ecoleanaee2023@sciencesconf.org
Website: https://anaeeschool2023.sciencesconf.org/